S’écouter Libérer son cœur des émotions ancrées

J’ai passé les dernières semaines dans le doute: palpitations cardiaques, insomnies, douleurs thoraciques, essoufflements.
Par manque de temps, j’ai repoussé le rendez-vous médical jusqu’au matin où
mon corps a émis des résistances. Il ne voulait pas se lever.
La douleur était trop prenante, tout le côté gauche irradiait jusqu’au cou, beaucoup d’agitations.

Est-ce mon cœur qui me parle ??

Cela fait plusieurs semaines qu’il tente de s’exprimer, de se faire entendre, qu’il tambourine, que j’halète et ce matin-là, j’ai mal, ça me lance de l’intérieur.

Pixabay


Qu’est-ce qu’il essaye de me dire ? Il n’a pas envie de murmurer ?

Non, il a envie d’hurler, il me fait mal.

Je tente, en vain de me sortir du lit, me préparer à être active, souriante, confiante, fiable et quand j’arrive dans le train, ça s’empire. Je ne peux pas aller au bureau, je dois prendre rendez-vous maintenant avec un cardiologue.

Ça ne peut plus traîner.


Myocardite ? Angine de poitrine ?

Je n’y connais rien, je sais juste que je dois ralentir, je le sais, je l’ai encore dit la veille , mais il y a d’autres manières de le manifester, non ?
Je passe la journée entière à la clinique: mesure de la tension artérielle: rien à signaler; prise de température : rien à signaler; prise de sang avec les résultats qui tombent 3 heures plus tard : tout va bien, elle est très bonne même ; vérification des poumons et du coeur, deux radios.

Verdict de deux médecins : je ne dois pas m’inquiéter.
Mon coeur, mes poumons, mon corps vont bien.
Tout va bien.

Les douleurs sont peut-être «  mécaniques », c’est « peut-être les côtes ».
Si ça continue, je dois prendre un anti-douleur et surtout, je dois prendre une semaine de repos, les douleurs épuisent.
Pas convaincant.
Je suis quand même très rassurée de savoir que je n’avais aucun risque sur le plan cardiaque mais ce n’est pas convaincant.


En attendant, il se passe quelque chose à l’intérieur de mon corps et personne ne l’a trouvé.
Je laisse passer quelques jours puis ma petite voix intérieure me dit que j’ai peut-être un blocage, le coeur c’est la zone du 4ème chakra, est-ce qu’il ne serait pas déséquilibré ?
Je prends dès lors rendez-vous avec un ostéopathe qui pratique ce qu’il appelle «  le verbe », l’étiopathie.
Je l’avais déjà consulté auparavant après une chute en pratiquant la posture du scorpion (Yoga).
Grâce à lui, je n’avais pris aucun médicament.


Il écoute mon poul, il observe ma respiration, il me laisse exprimer quelques mots.
Puis il s’arrête et me dit : « le diaphragme est bloqué ».
Et là, je souris et réponds « pourtant je pose toujours l’attention sur la respiration avec le Yoga, comment est-ce possible ? »
Ce qui est intéressant avec l’etiopathie c’est que la réponse à ma question est arrivée d’elle-même, quelques minutes plus tard.


J’ai bloqué mon diaphragme plusieurs semaines auparavant suite à un énorme choc émotionnel. J’ai assisté à l’AVC de quelqu’un et je devais étouffer ma peur et mon angoisse pour ne pas la faire paniquer en l’assistant avant l’arrivée des secours, en l’accompagnant aux urgences et en restant auprès d’elle avant une opération importante.


Le soir même, j’étais lessivée. Je n’avais personne avec qui partager ça et je me suis endormie le coeur serré.
Le lendemain, je me suis réveillé avec beaucoup colère, j’en voulais à la ville entière de ne pas avoir vu ce que j’ai vu, de n’avoir rien pu faire, et je m’en voulais à moi-même de ressentir cela.

Mon corps a gardé une trace de tout ça.


Avec le diaphragme bloqué, je respire mal, la respiration est inversée ( elle se fait par le thorax plutôt que par l’abdomen).
Cette mauvaise respiration entraîne plusieurs maux : douleurs thoraciques, sensations d’oppression du cœur, anxiété, nausée, souffle coupé, insomnie, fatigue chronique, palpitations cardiaques, …
Ajoutez à cela du surmenage et voilà un joli cocktail pour que le corps dise stop, et pas gentiment.

Aujourd’hui, en posant ces mots, je ressens toujours cette oppression, mais elle est plus légère, elle commence à s’estomper et je suis plus rassurée.


Rassurée car ce qui a été dit prend sens et que je vais pouvoir désormais placer toute mon attention sur la respiration, veiller à respirer par le ventre plus consciemment comme je le dis toujours aux élèves durant les séances de Yoga.


Libérer tout ce poids.


Ne négligez pas l’impact des émotions sur votre santé.

Si le sujet vous intéresse, je vous recommande les ouvrages suivants (lien direct en cliquant sur le titre):

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(2 commentaires)

  1. Merci pour ton partage, je suis rassurée de voir que les choses vont mieux de ton côté. En effet les émotions restent ancrées en soi…c’Est un sacré travail pour s’en défaire. Je t’embrasse bien fort!

    1. Merci beaucoup pour ce message douce Isa, petit à petit le corps est parvenu à s’en détacher, la prise de conscience était nécessaire. Je t’embrasse fort également.

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